Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/275

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
269
DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

rentes remarques, comme c’est ma coutume quand je lis des Ouvrages qui m’intéressent beaucoup ; mais, outre que la place me manque pour vous les communiquer à présent, je suis encore empêché de le faire par les embarras du déménagement, ayant tous mes Livres et mes papiers en confusion. M. Bernoulli a présenté de votre part à l’Académie ce sixième Volume, et elle l’a chargé de vous en remercier. Je crois que M. Lambert se sera aussi acquitté de ce devoir pour l’exemplaire qu’il en a reçu. Je vous supplie de faire mes très-humbles remercîments à votre Académie des Ouvrages qu’elle m’a envoyés, et qui ne font qu’augmenter ma reconnaissance envers elle.

Le libraire Bruyset me mande que la traduction de l’Algèbre d’Euler a paru et que son fils s’est chargé de vous en apporter un exemplaire, ainsi qu’au marquis de Condorcet ; il me dit aussi qu’il ne manquera pas d’envoyer bientôt à M. l’abbé Bossut et au marquis Caraccioli ; je vous prie de l’en faire ressouvenir. Adieu, mon cher et illustre ami ; je vous embrasse de tout mon cœur. Il n’y a encore rien de nouveau de Turin.

À Monsieur d’Alembert,
Secrétaire perpétuel de l’Académie française, etc., etc.,
rue Saint-Dominique, vis-à-vis Belle-Chasse, à Paris.

118.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 3 août 1773.

Je compte, mon cher et illustre ami, que vous aurez reçu ma réponse aux questions que vous m’avez faites concernant la traduction française du voyage de Banks et Solander. Le libraire qui avait dessein de la publier ici m’a dit depuis peu qu’il avait résolu de s’en désister, pour ne pas se trouver en concurrence avec ceux de Paris qui en ont annoncé une de leur côté ; ainsi je crois que vous n’avez plus rien à désirer sur cet