Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/324

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Je lirai avec grand plaisir, et sûrement avec grand profit, votre théorie des intégrales particulières, que j’attends avec impatience, ainsi que vos autres Mémoires du Volume de 1774.

Notre ami Condorcet vous embrasse et vous fait mille compliments. Adieu, mon cher et illustre ami ; présentez, je vous prie, mes très humbles respects à votre illustre Compagnie, et faites mille compliments pour moi à MM. Lambert, Formey, Thiébault, Borelly, et à tous ceux qui veulent bien se souvenir de moi. J’écris à M. Bitaubé par le même courrier ; c’est pour cela que je ne vous fais pas mention de lui.

À Monsieur de la Grange, des Académies royales des Sciences
de France et de Prusse, à Berlin.
(En note : Répondu le 17 juin envoyé en même temps l’extrait des Lettres du 8 novembre 1771 et 25 mars 1772, avec des réponses aux objections y contenues.)

143.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 10 mai 1776.

Voici, mon cher et illustre ami, le Mémoire sur les intégrales particulières que je vous ai annoncé. Je le soumets entièrement à votre jugement, et, si vos occupations littéraires et votre santé vous permettent de l’examiner, je vous supplie de le faire avec toute la rigueur et l’impartialité possibles. Je serai autant flatté de votre approbation que de votre critique ; je n’ai qu’un seul objet dans mes travaux, c’est l’avancement des sciences, et votre jugement m’est nécessaire pour savoir si j’ai bien ou mal rempli cet objet. L’autre Mémoire, qui concerne le mouvement des nœuds, vous intéressera peut-être moins ; d’ailleurs il y manque les figures, ne m’ayant pas été possible de les avoir jusqu’à présent ; aussi ne vous l’envoie-je qu’afin que vous le remettiez de ma