Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/354

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Si vous voyez M. de la Place, je vous prie de lui faire mille très-humbles compliments de ma part et de lui dire que j’ai reçu et lu son nouveau Mémoire sur le flux et reflux, que j’en suis enchanté et que je lui écrirai au premier jour pour le lui témoigner, mais que je veux le relire auparavant avec plus d’attention et que, pour cela, il faut que j’attende que j’aie la tête débarrassée de quelques-bagatelles qui m’occupent maintenant.

Adieu, mon cher et illustre ami je vous embrasse de tout mon cœur comme la personne du monde que j’aime, j’estime et j’honore le plus, et dont j’ai toujours regardé l’amitié comme le souverain bien de ma vie.

P.-S. — Vous recevrez les Volumes de 1775 et 1776 par M. de la Lande, à qui M. Bernoulli a envoyé un ballot. Je vous enverrai la suite des Commentaires de Göttingue.

À Monsieur d’Alembert, secrétaire perpétuel
de l’Académie française, etc., etc., au vieux Louvre, à Paris
.

157.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 30 avril 1779.

Je suis très-flatté mon cher et illustre ami, de tout ce que vous voulez bien me dire d’obligeant sur mes Éloges. Vous savez tout le prix que j’attache à votre suffrage il est presque aussi grand, et c’est beaucoup dire, que celui que je mets à votre amitié. Vous recevrez aussi par M. Bitaubé, et peut-être aurez-vous déjà reçu l’Éloge de Milord Maréchal[1]. Je souhaite que vous en soyez content. J’ai tâché d’y

  1. Cet écrit parut à Berlin en 1779, in-8o. (Voir Œuvres, 1821, t. III p. 685.)