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CORRESPONDANCE
DE
LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT.
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1.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, le 27 septembre 1759.
Monsieur,

J’ai reçu avec beaucoup de reconnaissance et j’ai lu avec la plus grande satisfaction le premier Volume de vos Mémoires[1] que vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer. Votre dissertation sur le son[2] est pleine des recherches les plus savantes et les plus ingénieuses. J’ai surtout été enchanté de la manière dont vous parvenez à une formule générale pour trouver le mouvement d’une corde chargée d’un nombre indéfini de poids. Cependant, je ne sais si vous n’auriez pas pu trouver une méthode plus simple. J’ai peine à croire que cette solution exige nécessairement un si grand appareil de calcul. J’y penserai

  1. Le premier volume des Mémoires de la Société des Sciences de Turin porte le titre de Miscellanea philosophico-mathematica Societatis privatæ Taurinensis, tomus primus, 1759 ; in-4o. Le second est intitulé : Mélanges de Philosophie et de Mathématique de la Société royale de Turin pour les années 1760-1761.
  2. Ces Nouvelles Recherches sur la nature et la propagation du son occupent les pages 1 à 112 de la seconde Partie du tome I des Miscellanea et se trouvent au tome I, p. 39 et suiv., des Œuvres de Lagrange.