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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/185

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Ainsi, après avoir calculé les termes et soit par les formules du no 1, soit par celles de la Remarque I, on pourra trouver à très-peu près tous les termes suivants par la formule précédente.

Au reste, il est facile de voir par cette formule que la probabilité sera nulle à l’infini, c’est-à-dire lorsque en effet, il est clair que quel que soit pourvu que ce soit un nombre positif, les quantités seront toujours plus petites que car supposons, s’il est possible, on aura donc

savoir

et

savoir

ce qui ne se peut ; donc, en faisant les quantités

deviendront nulles, et par conséquent aussi.

8. Scolie. — Soit le résultat que chaque observation devrait donner si elle était exacte : puisqu’on suppose que l’on puisse se tromper d’une unité tant en plus qu’en moins, on aura dans chaque observation un de ces trois résultats : donc, si l’on a deux observations et qu’on prenne le milieu entre leurs résultats, c’est-à-dire la demi-somme de ces résultats, on aura un de ces cinq résultats

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