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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/191

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observation particulière, il y a de probabilité que l’erreur sera et comme, par hypothèse, l’erreur ne peut être que ou il est clair que la probabilité que l’erreur ne surpassera pas sera de même Ainsi, quoique la probabilité que l’erreur sera nulle soit la même, soit qu’on prenne le résultat moyen entre deux observations, ou qu’on prenne le résultat particulier d’une observation unique, cependant la probabilité que l’erreur ne surpassera pas sera plus grande dans le premier cas a dans le second, ces deux probabilités étant comme c’est-à-dire dans la raison de

De même, en prenant le milieu entre trois observations, on aura pour la probabilité que l’erreur sera nulle, pour la probabilité que l’erreur ne sera pas plus grande que et pour celle que l’erreur ne sera pas plus grande que mais dans chaque observation particulière la probabilité que l’erreur soit nulle est et celle que l’erreur ne surpasse pas ou est de même parce que par hypothèse l’erreur ne peut être que nulle ou donc la probabilité que l’erreur soit nulle sera à la vérité plus grande dans le résultat particulier d’une observation unique que dans le résultat moyen de trois observations, et cela dans la raison de mais en revanche la probabilité que l’erreur ne surpassera pas sera plus grande dans le second cas que dans le premier en raison de et celle que l’erreur ne surpassera pas le sera encore davantage, cette probabilité étant, dans le second cas, plus grande que dans le premier en raison de

Voilà donc en quoi consiste principalement l’avantage qu’il y a à prendre le milieu entre les résultats de plusieurs observations. Pour