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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/359

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rallaxes et des sommes des parallaxes que nous avons enseigné à tracer sur le globe.

Si l’on connaissait pour chacun de ces cercles la position de trois points quelconques, il n’y aurait qu’à chercher sur la mappemonde les points correspondants, et le cercle qui passerait par ces trois points serait nécessairement la projection du cercle décrit sur le globe ; mais, lorsqu’on ne connaît que la position du pôle avec l’ouverture, c’est-à-dire l’arc qui mesure la distance du pôle à la circonférence, il est plus court de chercher directement le centre et le rayon de la projection.

Pour résoudre ce Problème, soient le diamètre du cercle de projection (fig. 12), le lieu de l’œil, le pôle d’un cercle décrit sur le globe,

Fig. 12.

dont est le diamètre, un grand cercle de la sphère qui passe par les points et il est facile de voir qu’en menant les rayons visuels le cercle sera projeté par un autre cercle dont le diamètre sera de sorte qu’en divisant la ligne en deux également en le point sera le centre, et la ligne le rayon du cercle dont il s’agit.

De plus, si l’on suppose, comme dans les mappemondes ordinaires (fig. 13), que le cercle de projection est le premier méridien, et que soit le diamètre de l’équateur qui y est perpendiculaire, et le