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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/371

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Or, l’intervalle entre le commencement du passage et la conjonction étant de et l’intervalle entre la conjonction et la fin du passage étant de on trouvera à retrancher de la longitude du Soleil au temps de la conjonction, et à y ajouter, pour avoir les longitudes aux moments de l’entrée et de la sortie ; de sorte qu’on aura

Longitude du Soleil pour l’entrée
Longitude du Soleil pour la sortie

d’où l’on trouvera, en supposant l’obliquité de l’écliptique de telle qu’elle sera au mois de juin 1769,

et par conséquent

Enfin, en convertissant les temps de l’entrée et de la sortie en degrés à raison de degrés par heure, on aura les angles horaires du Soleil par rapport à Paris, comptés d’Orient en Occident ; donc, en prenant les compléments de ces angles à degrés et y degrés longitude de Paris, on aura, par rapport au premier méridien,

40. Cela posé, on aura dans le triangle (fig. 7, p. 346)

pour l’entrée, et

pour la sortie (14 et suivants) ; ainsi l’on trouvera : 1o le côté qui sera dans le premier cas égal à et dans le second égal à 2o l’angle qui sera dans le premier cas égal à et dans le second égal à de sorte qu’on connaîtra par ce moyen les latitudes et les longitudes des pôles d’entrée et de sortie.