Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/664

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et sont premiers entre eux (hypothèse), donc il faudra que soit divisible par donc, faisant pour plus de simplicité

on aura la transformée suivante, que nous désignerons par (B),

(B)

et qui a, comme on voit, la condition demandée par le Problème.

6. Corollaire I. — Il est visible que la quantité n’est autre chose que le second membre de l’équation proposée (A) en y faisant et De plus, il résulte du Corollaire II du Lemme précédent que le nombre peut toujours être pris moindre que

Donc, pour que l’équation (A) puisse subsister dans les hypothèses du Problème, il faudra qu’en faisant on puisse trouver une valeur entière de positive ou négative, mais moindre que (abstraction faite du signe de et de ), laquelle rende le second membre de cette équation divisible par le premier On essayera donc pour tous les nombres entiers positifs ou négatifs, moindres que et si l’on n’en trouve aucun qui ait la condition requise, on en conclura sur-le-champ qu’il est impossible que dans l’équation (A) les nombres et puissent être entiers et premiers entre eux, et au nombre Mais si l’on trouve un ou plusieurs nombres qui remplissent la condition prescrite, alors on pourra prendre chacun de ces nombres pour et l’on aura autant de différentes transformées (B) qu’on aura de valeurs de

7. Corollaire II. — Pour faciliter la recherche des valeurs de on peut employer la méthode des différences dont nous avons déjà fait usage dans le Scolie du no 13 du Mémoire sur la résolution des équations numériques. En effet, par cette méthode, dès qu’on aura trouvé les valeurs de