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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/692

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considérons maintenant le cas où elle en sera une de celles de l’équation

Pour que ce cas ait lieu, il faut que cette racine réponde à égal à un minimum ; c’est de quoi l’on pourra s’assurer aisément en examinant si rend et de même signe ; si était nul en même temps que alors il faudrait, comme on sait, que le fût aussi, et la condition du minimum serait que et fussent de même signe, et ainsi de suite.

Supposons donc qu’on ait trouvé que la racine de l’équation

rend égal à un minimum, et soit cette valeur de égale à je dis qu’on ne pourra jamais prendre dans l’équation (F) le nombre plus grand que car nous avons vu (16) qu’il faut qu’en faisant on ait Or je vais prouver que ne pourra jamais être plus petit que En effet, supposons qu’il existe une valeur de et de telle, que rende et, comme rend égal à un minimum, la valeur de ne fera que diminuer depuis jusqu’à (numéro cité) ; mais on a, lorsque donc il faut que soit plus grand que ou au moins ne soit pas moindre que donc on ne saurait avoir ou et de là abstraction faite des signes de et de

Donc, puisqu’on ne peut prendre pour les nombres et que les numérateurs et les dénominateurs des fractions des séries (D) ou (E) con-