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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/8

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naire du second, et la partie réelle avec la réelle, on aura comme ci-dessus

ou bien encore, ce qui revient au même dans le fond,

4. Mais si, d’un côté, cette méthode est un peu plus directe que la précédente, de l’autre elle a aussi l’inconvénient de dépendre des quantités transcendantes ; en effet, puisque l’intégrale de l’équation proposée est absolument algébrique, n’est-il pas naturel de penser qu’il y ait aussi une voie purement algébrique pour y parvenir ?

Qu’on multiplie les deux membres de l’équation (A) en croix, on aura

et intégrant par parties

Or l’équation (A) étant multipliée par et ensuite intégrée, donne

donc l’équation précédente deviendra

équation algébrique qui, en faisant revient au même que l’équation (B) du no 2.

5. On pourrait aussi appliquer la même méthode à l’intégration de l’équation générale

(C)

car multipliant d’abord en croix, et prenant ensuite l’intégrale de chaque