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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/86

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Multiplions la première par et ajoutons-la à la seconde, on aura

c’est-à-dire

donc, si l’on fait pour plus de simplicité

on aura

Or, lorsque on a, par hypothèse, c donc ainsi il ne faudra point de constante dans l’intégration, pourvu que les intégrales des deux formules

soient prises de la même manière.

Cette expression du temps est remarquable en ce qu’elle ne contient qu’une seule constante dépendante de la nature de la section conique, au lieu que les expressions ordinaires en contiennent nécessairement deux. Pour voir ce que c’est que cette constante il n’y a qu’à considérer l’équation (T) de l’Article VII dans laquelle, étant le rayon vecteur, il est clair que les absides de l’orbite seront aux points où c’est-à-dire où d’où il s’ensuit que si l’on nomme et les valeurs de tirées de cette équation, on aura pour le grand axe, et pour l’excentricité ; mais, sans résoudre l’équation, on sait que