Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/95

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soit le balancier dont soit le centre, il n’y aura qu’à fixer une lame élastique d’une longueur quelconque d’un côté à un point fixe et de l’autre au point de la circonférence du balancier, et l’on sera assuré que ses vibrations seront isochrones, au moins tant qu’elles seront très-petites, ce que personne, que je sache, n’avait encore démontré en toute rigueur. (Voyez le XXXVIe Mémoire des Opuscules de M. d’Alembert.)

§ VIII.

Nous avons supposé jusqu’ici que la courbure du ressort devait être très-petite ; voyons maintenant comment on peut résoudre le Problème, en général, quelle que puisse être la figure de la lame élastique. Or, comme les équations trouvées dans le § II sont absolument inintégrables, il est impossible de déterminer les forces et en et ou bien les forces et en et (§ IV) par des équations finies ; mais peut-être pourrait-on les déterminer par des équations différentielles qui donneraient les variations de et de répondantes à celles de et c’est ce qu’il est bon d’examiner.

Reprenons donc les trois équations du § II, et, mettant d’abord à la place de et les valeurs trouvées dans le § IV, elles se changeront en celles-ci

La seconde de ces équations étant multipliée par et ensuite retranchée de la troisième multipliée par on aura

De même, en multipliant la seconde par et l’ajoutant à