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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/294

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27. Si l’on imagine que le pôle de l’équateur, celui de l’écliptique et le lieu d’un astre quelconque soient joints par trois arcs de grands cercles, et qu’on dénote par l’arc qui joint les deux pôles, par l’arc qui joint le lieu de l’astre et le pôle de l’équateur, et par l’arc qui joint le lieu de l’astre et le pôle de l’écliptique, il est clair qu’on aura un triangle sphérique dont les trois côtés seront et il est visible que le côté sera égal à l’obliquité de l’écliptique, que le côté sera le complément à degrés de la déclinaison de l’astre, et que le côté sera le complément à degrés de la latitude de l’astre. Ensuite, si l’on nomme, comme plus haut, les angles respectivement opposés aux côtés il n’est pas difficile de voir que l’angle sera l’angle de position de l’astre, que l’angle sera le complément à degrés de la longitude de l’astre, et que l’angle sera l’ascension droite de l’astre augmentée de degrés.

Soit donc un astre dont la longitude soit la latitude l’ascension droite la déclinaison son angle de position on aura

et nommant l’obliquité de l’écliptique, les deux premières formules du no 26, à cause de

donneront