Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/416

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On aura donc, aux quantités du second ordre près,

Donc la partie de la valeur de (1) laquelle contient les variables , qui est par conséquent la seule à laquelle on doive avoir regard dans les quantités sera, aux quantités du second ordre près,

expression qui est, comme l’on voit, semblable à celle de dans le cas où il n’y a que deux corps et (10), pourvu qu’on prenne à la place du corps la somme des corps et à la place des coordonnées du corps les coordonnées du centre de gravité des corps

De plus, en plaçant l’origine des coordonnées dans le centre commun de gravité de tous les corps, on aura, en vertu des équations du no 5, celles-ci

qu’on voit aussi être analogues à celles, qui ont lieu dans le cas de deux corps (10) en prenant, comme ci-dessus, et à la place de et

D’où il est aisé de conclure que si l’on regarde les corps comme réunis en un seul corps dans leur centre de gravité, ce corps et le corps auront, aux quantités du second ordre près, le même mouvement que si c’étaient deux corps uniques qui s’attirassent mutuellement en raison directe des masses et en raison inverse du carré de la distance.