Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/38

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relativement aux axes des coordonnées par conséquent on peut par leur moyen exprimer ces dernières par les autres.

Il est clair que, si l’on imagine que le corps proposé soit la Terre, que le plan des soit celui de l’équateur, et que l’axe des passe par un méridien donné ; que de plus le plan des soit celui de l’écliptique, et que l’axe des soit dirigé vers le premier point d’Aries ; il est clair, dis-je, que sera l’obliquité de l’écliptique, la longitude de l’équinoxe d’automne ou du nœud ascendant de l’équateur sur l’écliptique, et sera la distance du méridien donné à cet équinoxe. Mais, si l’on transporte ces dénominations à la Lune, en prenant cette Planète pour le corps dont il s’agit, on aura pour l’inclinaison de l’équateur lunaire sur l’écliptique, pour la longitude du nœud ascendant de cet équateur, et pour la distance d’un méridien lunaire à ce nœud.

En général sera l’angle que le corps décrit en tournant autour de l’axe des coordonnées axe qu’on pourra appeler, à cause de cela, axe de rotation du corps, sera l’angle d’inclinaison de cet axe sur le plan fixe des coordonnées et et sera l’angle entre la projection de ce même axe et l’axe des coordonnées

23. Cela posé, supposons d’abord qu’on change les deux coordonnées et en deux autres placées dans le même plan, mais telles, que l’axe des tombe dans l’intersection des deux plans et celui des soit perpendiculaire à cette intersection ; on aura

Supposons ensuite que les deux coordonnées et soient changées en deux autres dont l’une soit toujours perpendiculaire à l’intersection des plans, mais soit placée dans le plan des et et dont l’autre soit perpendiculaire à ce dernier plan ; on trouvera de la même manière

Enfin supposons encore qu’on change les coordonnées et qui sont déjà dans le plan des et en deux autres placées dans ce même