J’ai négligé dans ces formules les termes dus à l’action du Soleil, et qui sont de la forme de parce que ces termes deviennent nuls au temps des conjonctions où l’on a
Nous nous contenterons ici de comparer nos formoles avec les Tables de M. Wargentin, qui sont, comme l’on sait, le résultat d’un grand nombres d’observations ; mais, avant d’entreprendre ce parallèle, il est bon d’avertir que les Tables de ce grand Astronome sont dressées de manièce qu’il n’y a aucune équation soustractive, quoique les équations qu’il a employées soient de nature à être tantôt additives et tantôt soustractives ; cela vient de ce que l’Auteur a retranché, par avance des époques, chacune des plus grandes équations soustractives ; de sorte que les équations des Tables se trouvent nulles dans le cas où elles auraient été les plus grandes à soustraire, et que leur plus grande valeur est double de ce qu’elle aurait dû être.
En examinant les différents termes de la formule de l’Article LIV on voit qu’il y en a un dont le coefficient numérique est très-grand, et vis-à-vis duquel tous les autres termes ne sont presque d’aucune considération c’est le terme
d’où résulte une équation qui a pour argument savoir le double de la distance moyenne du second satellite au premier, au temps des conjonctions de celui-ci, et dont la plus grande valeur est de , exprimant le rapport de la masse du second satellite à celle de Jupiter.