Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/144

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d’où l’on voit que cette quantité ne peut redevenir à moins que l’on n’ait ce qui donne

c’est le nombre des révolutions du second satellite qui forment la période de l’équation et l’on trouvera que cette période est la même que celle de l’équation du premier satellite, savoir (Article LIX)

Mettons au lieu du nombre nous aurons

donc, supposant au commencement de la période c’est-à-dire, les deux premiers satellites en conjonction à la fois, et faisant successivement et on trouvera que l’équation dont il s’agit est nulle au commencement de la période, qu’ensuite elle augmente jusqu’au quart de la période, où elle est la plus grande ; que de là elle diminue et redevient nulle à la moitié de la période, après quoi elle se change en négative, etc.

LXVII.

Si l’on compare maintenant la marche de cette équation avec celle de l’équation des Tables du second satellite, on verra qu’elles s’accordent parfaitement, pourvu que l’on ait attention d’ôter constamment de cette dernière équation moitié de sa plus grande valeur, et qu’on fixe le commencement de la période au nombre Ainsi les nombres des Tables du second satellite indiquent les élongations du premier au temps des conjonctions du second, de sorte que le nombre répond aux conjonctions des deux satellites, et le nombre à leurs opposi-