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près. Ne serait-ce point là la source de ces inégalités qu’on observe dans les conjonctions du troisième satellite, et qui font des sauts considérables d’une conjonction à l’autre ? C’est une vue que nous proposons aux Astronomes qui s’occupent de la Théorie des satellites.

LXXIV.

Il ne resterait plus qu’à examiner les équations des conjonctions du quatrième satellite, contenues dans la formule de l’Article LVIII ; mais ayant déjà trouvé (Articles LXIII et LXVIII)

et

on verra aisément que les coefficients de-ces équations ne s’étendent point au delà d’un petit nombre de secondes ; ce qui est trop peu de chose pour qu’on doive en tenir compte dans le mouvement de ce satellite, surtout vu l’imperfection qui règne encore dans les Tables de Jupiter.


CHAPITRE IV.

SUITE DU CALCUL DES PERTURBATIONS DES SATELLITES DE JUPITER.

LXXV.

Ayant trouvé les premières valeurs de (Articles XXXVI et suivants), on reprendra les équations de l’Article XXXII ; et après y avoir mis au lieu de leurs expressions (Articles XXX et suivants), sans négliger les termes de l’ordre on substituera dans tous les termes de cet ordre les valeurs trouvées de et l’on aura de nouvelles équations en plus exactes que celles de l’Article XXXV, et qui s’intégreront encore par la même méthode.