Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/330

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Ajoutons les quatre équations (13) et (7), après avoir divisé les trois premières par respectivement ; on aura

(14)

Cette équation coïncide avec l’équation (L) de Lagrange, quand on y permute les lettres et c’est une transformée de l’intégrale des forces vives ; elle ne renferme que les seules distances

3. D’après les formules (1), les trois quantités

sont égales entre elles. Si l’on désigne par leur valeur, on aura, par le moyen des formules (8)

(15)

La quantité auxiliaire que nous introduisons n’est autre chose que celle qui est désignée par dans le Mémoire de Lagrange ; il est évident que cette quantité peut être exprimée en fonction des vitesses des distances et de leurs différentielles En effet, considérons quatre directions respectivement parallèles à celles des rayons et des vitesses soient les cosinus des angles formés par la direction de avec les directions de les cosinus des angles formés par les directions de et de et de et On aura entre ces six cosinus la relation connue

(16)

On a d’ailleurs, par les formules précédentes,

(17)

Faisons, pour abréger, avec Lagrange,

(18)