Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/371

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J’ai supposé, dans cette équation, la masse de la Terre égale à l’unité ; de sorte que, si l’on suppose aussi (ce qui est également permis) que la distance moyenne de la Lune à la Terre soit on aura par conséquent, comme on a, par les Théorèmes de Huyghens, égal au rapport du temps périodique de la Lune au temps périodique de la Terre, ou (ce qui est la même chose) au rapport du mouvement moyen de la Terre à celui de la Lune, la quantité ou bien exprimera le rapport du mouvement moyen de la Lune à celui du Soleil, lequel est environ de ou plus exactement

27. De plus on aura, à cause de (no 23),

et il faudra que la quantité ne contienne ni aucun terme tout constant, ni aucun terme affecté de ainsi, après avoir substitué cette valeur dans l’équation précédente, on y fera disparaître tous les termes qui renfermeront ainsi que ceux qui ne contiendront aucun sinus ou cosinus ; ce qui donnera deux équations dont l’une servira à déterminer le rapport qui est supposé constant, et l’autre servira à déterminer la constante mais, comme l’équation VII n’est pas exacte, à cause des différents termes qu’on y a négligés comme inutiles dans la recherche de l’équation séculaire, on ne pourra déterminer de cette manière les deux quantités dont il s’agit ; ainsi l’on se contentera de rejeter les termes en question sans faire attention aux conditions nécessaires pour la destruction rigoureuse de ces termes, et l’on pourra prendre, sans erreur sensible, pour sa valeur approchée et pour sa valeur donnée par les observations.

Supposons donc et soient de plus en sorte