Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/383

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

32. Pour cela, il ne s’agit que d’examiner l’effet des autres termes de la formule du no 29, c’est-à-dire, de ceux qui contiennent et et que nous avons vus devoir disparaître lorsque les deux hémisphères de la Terre sont semblables. Or on a (no 27), aux infiniment petits de l’ordre près,

où l’on remarquera que est une quantité très-petite, égale à environ (no 30). Substituant donc ces valeurs dans les deux termes dont nous venons de parler, ils se réduiront (en y négligeant ce qu’on doit y négliger) à celui-ci

lequel, comme l’on voit, disparaît de lui-même.

Il arrive donc de nouveau, par une fatalité singulière, que les deux principaux termes du coefficient de se détruisent. Si cela n’était pas, il est clair que ce coefficient serait de l’ordre c’est-à-dire, à cause de à très-peu près (no 27), de l’ordre de or distance du Soleil à la Terre, est environ égale à [1], puisque celle de la Lune à la Terre est supposée égale à donc sera de l’ordre de de plus il est facile de voir que les quantités et (no 24) doivent être, généralement parlant, plus petites que la quantité dans

  1. Le texte primitif porte au lieu de c’est assurément une simple erreur typographique que nous avions le devoir de faire disparaître ; car, à l’époque où Lagrange publia son Mémoire, la parallaxe du Soleil était déjà connue avec une certaine précision.
    (Note de l’Éditeur.)