Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/389

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que je sache, il a trouvé que le commencement aurait dû être à ce qui donne une anticipation de de l’observation sur les Tables, et par conséquent une erreur de minutes sur la longitude calculée.

2o Une éclipse de Lune observée à Babylone le 23 décembre 382 avant J.-C. (il faut remarquer que M. Dunthorn rapporte faussement cette éclipse à l’année 312). Le commencement en a été observé, au rapport de Ptolémée, une demi-heure avant la fin de la nuit ; d’où M. Dunthorn dit que ce commencement a été à du matin, tandis que les Tables ne le lui donnent qu’à ce qui fait une anticipation de et par conséquent une erreur de sur la longitude calculée.

3o Une éclipse de Lune observée à Alexandrie le 22 septembre 200 avant J.-C., et rapportée par Ptolémée d’après Hipparque. Cette éclipse a dû commencer une demi+eure avant le lever de la Lune, ce qui revient, suivant M. Dunthorn, à tandis que les Tables ne lui donnent que ce qui fait une anticipation de minutes, et par conséquent une erreur de sur la longitude calculée.

4o Une éclipse de Soleil observée par Théon, à Alexandrie, le 16 juin 364 après J.-C., et rapportée dans son Commentaire sur l’Amageste. Le commencement en a été à d’où M. Dunthorn conclut la distance de la Lune au Soleil de tandis que les Tables ne la lui donnent que de ce qui fait une différence de qui est l’erreur des Tables au temps de l’observation.

5o Une éclipse de Soleil observée au Caire le 13 décembre 977, et dont le commencement est arrivé lorsque le Soleil était haut de et la fin lorsque la hauteur du Soleil était de degrés. M. Dunthorn conclut de là que le commencement de cette éclipse a dû être à et la fin à du matin ; et il trouve que l’erreur de ses Tables sur la longitude de la Lune est de dont la Lune s’est trouvée plus avancée.

6o Une éclipse de Soleil observée dans le même endroit le 8 juin 978, et qui a commencé lorsque le Soleil était haut de degrés, et fini lorsqu’il était haut de degrés. M. Dunthorn trouve que le commen-