Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/409

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gliger les puissances et les produits de deux ou de plusieurs dimensions. Cette supposition est conforme à ce que les Géomètres ont pratiqué jusqu’ici dans la Théorie des planètes principales et dans celle des comètes, et une plus grande exactitude ne serait peut-être d’aucune utilité.

2. Je rapporte les orbites que la comète et les planètes décrivent autour du Soleil à des coordonnées rectangles, prises du centre de cet astre, et parallèles à trois droites fixes et perpendiculaires entre elles.

Et je nomme ces coordonnées pour l’orbite de la comète ; pour l’orbite de la planète pour l’orbite de la planète etc.

Je nomme de plus la distance de la comète au Soleil, ou le rayon vecteur de son orbite ; le rayon vecteur de l’orbite de la planète le rayon vecteur de l’orbite de la planète

Enfin je désigne par la distance de la planète à la comète ; par la distance de la planète à la comète, etc.

Il est clair qu’on aura

3. Cela posé, si l’on décompose, suivant les directions des trois coordonnées rectangles toutes les forces qui agissent sur la comète pour lui faire décrire son orbite autour du Soleil, savoir les attractions exercées par le Soleil et par les planètes sur la comète, et les attractions exercées par la comète et par les planètes sur le Soleil, et qui doivent être transportées à la comète en sens contraire et qu’on égale la somme de toutes les forces qui agissent suivant la ligne et qui tendent à diminuer cette ligne à la somme de toutes les forces qui agissent suivant à et la somme de toutes les forces qui agissent suivant à étant les éléments du temps