Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/451

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laquelle, ne contenant plus de constantes arbitraires, devra être identique, c’est-à-dire, avoir lieu en même temps que les équations du numéro cité ; de sorte que la différentielle devra être telle que, si l’on y substitue à la place des différences secondes leurs valeurs données par ces mêmes équations, tous ses termes se détruisent d’eux-mêmes ; c’est aussi de quoi on pourra se convaincre à posteriori par le calcul.

Or, comme les équations du no 22 ne diffèrent de celles du no 23 que parce que les valeurs de ont les termes de plus, il s’ensuit que si, au lieu de substituer dans l’expression de les valeurs de déduites des équations du no 23, on y substituait les valeurs de ces mêmes quantités, déduites des équations du no 22, on aurait nécessairement le même résultat que si l’on y substituait simplement à la place de et qu’on y effaçât en même temps tous les autres termes. Soit ce que devient alors la valeur de ( étant ici regardée comme variable) on aura donc, pour les équations du no 22,

comme pour celles du no 23, mais avec cette différence, que ne sera plus ici constante, mais une fonction donnée de et cette équation sera par conséquent aussi une intégrale première des équations du no 22.

D’où il est aisé de conclure, en général, que, pour trouver les intégrales de ces dernières équations, qui sont proprement celles qui déterminent les perturbations de la comète, il n’y aura qu’à différentier chacune des formules trouvées plus haut (nos 30, 31), en n’y faisant varier que la constante et les différences premières et y substituer ensuite à la place de les quantités