Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/497

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vant l’ordre des signes ; ce serait le contraire si la comète était rétrograde.

Il faut donc chercher le temps qui répond à l’anomalie vraie dans une parabole dont la distance périhélie est Or, dans la Table générale du mouvement des comètes (cette Table, calculée d’abord par Halley, rendue ensuite plus commode par l’abbé de la Caille, a été étendue davantage dans le Recueil des Tables publié par l’Académie de Berlin, t. III, p. 2 et suiv.), on trouve que pour l’orbite, dont la distance périhélie serait ce temps serait de il faut donc multiplier ce nombre par la racine carrée du cube de et l’on aura pour le nombre qu’il faudra retrancher du nombre de jours trouvé plus haut, pour avoir la durée de la révolution de la comète par rapport aux étoiles fixes, laquelle durée sera donc

Or la durée de la révolution périodique de la Terre, c’est-à-dire, l’année sidérale, est de ou, en décimales de jour, de Donc, puisque la distance moyenne de la Terre au Soleil est prise pour l’unité, et que la distance moyenne de la comète est on fera cette proportion

d’où l’on tire

C’est la distance moyenne ou le demi-grand axe de l’orbite elliptique de la comète.

64. Il est aisé de conclure de l’équation précédente que, si le temps périodique de la comète était plus long ou plus court d’un petit nombre d’années sidérales, la distance moyenne \frac{a}{2} serait augmentée ou diminuée à très-peu près de la quantité