Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/539

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Remarque II.

15. Au reste il serait peut-être encore plus simple et plus commode d’employer dans Le calcul les restes tels qu’ils se trouvent, sans les diviser par leurs premiers termes, comme nous l’avons dit ci-dessus ; il est vrai que 1, de cette manière, les quotients renfermeront nécessairement des puissances négatives de mais il n’y aura alors qu’à faire disparaître les puissances négatives de la fraction génératrice en multipliant le haut et le bas par la plus haute puissance négative qui s’y trouvera.

Ainsi l’on peut réduire la solution du Problème précédent à cette règle fort simple :


Divisez l’unité par la série proposée et continuez la division jusqu’à ce qu’il y ait dans le quotients deux termes qui renferment deux puissances consécutives de comme divisez ensuite la série par le reste de cette division, et avec les mômes conditions ; divisez, après cela, le second reste par le premier, et continuez ainsi en divisant le nouveau reste par le précéclent, de manière qu’il y ait toujours dans chaque quotient deux termes de la forme précédente ; si la série est récurrente, on parviendra nécessairement à une division exacte ; et alors, nommant

les quotients trouvés dans les divisions, on aura