Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/676

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sairement renfermée entre la plus grande et la plus petite des valeurs de la quantité

en prenant les signes à volonté ; mais, si l’on voulait déterminer exactement les maxima et les minima de , il faudrait résoudre l’équation

ce qui ne sera pas facile lorsqu’il y aura plus d’un terme.

39. Tout ce que nous venons de dire ne regarde que la position de l’orbite de la planète rapportée à l’écliptique ; mais on peut l’appliquer immédiatement aux orbites des autres planètes en substituant seulement à la place des quantités les quantités Enfin il est facile d’appliquer la même Théorie à la position relative des orbites, d’après ce qu’on a démontré dans l’Article III (21).

En effet, pour déterminer, par exemple, la position de l’orbite de la planète à l’égard de celle de la planète on aura, en conservant les dénominations du numéro cité, les deux équations

donc (30)

est la longitude du nœud, c’est-à-dire, de la ligne d’intersection des deux orbites, et la tangente de leur inclinaison mutuelle.

Comme ces expressions de sont entièrement semblables à celles de avec cette seule différence que les termes multipliés par ne s’y trouvent point, et que dans les autres il y a à la place de il est facile de conclure, en