Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/675

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moins que le plus grand coefficient ne surpasse la somme de tous les autres pris positivement.

Supposons, par exemple, que soit plus grand que la somme de alors on réduira le logarithme de

dans la série

donc, changeant le signe de et prenant la différence des deux séries, on aura, après l’avoir divisée par et y avoir substitué les sinus à la place des exponentielles, on aura, dis-je,

Cette série sera, comme il est facile de le voir, toujours convergente, et approchera d’autant plus de la vraie valeur de qu’on y prendra plus de termes ; d’où il s’ensuit que sera la valeur moyenne de En général, on peut conclure de là que, lorsque l’un des coefficients surpasse la somme des autres, la valeur moyenne de l’angle sera égale à l’angle même, dont le sinus et le cosinus seront multipliés par ce coefficient dans la valeur de

38. Pour ce qui regarde la tangente de l’inclinaison de l’orbite, il est clair qu’elle sera toujours nécessairement renfermée dans de certaines limites, à moins que les racines ne deviennent égales ou imaginaires (31, 32).

S’il n’y a que deux orbites mobiles, on aura

et il est visible que les deux limites de seront et

En général, il est facile de voir que la valeur de sera toujours nécé-