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que j’ai donné en 1774, dans l’Article XII de la Pièce Sur l’équation séculaire de la Lune. [Voyez le tome VII des Savants étrangers[1]].

8. Nous venons de montrer comment on peut obtenir les valeurs des différentielles de tous les éléments par les différences partielles de la fonction relatives à ces éléments. Mais, pour le grand axe, j’ai trouvé, il y a longtemps, que sa différentielle peut s’exprimer par la différence partielle de relative au temps en tant qu’il entre dans les valeurs elliptiques de On parvient à ce résultat par la considération suivante.

Soit une des intégrales des trois équations en dans les cas où les termes dépendant de sont nuls ; la quantité sera fonction de et de ou de quelques-unes de ces quantités seulement. En regardant comme constantes, l’équation devient identique par la substitution des valeurs de en et en mais en les regardant comme variables et dénotant par la caractéristique les différentielles relatives à ces variables, tandis que la caractéristique ordinaire se rapporte à la variable la différentiation complète de donnera l’équation et comme est identiquement nul par l’hypothèse, on aura simplement Or il est facile de voir que l’on a

Mais on a vu au commencement (3) que les conditions de la variation des éléments sont

  1. Œuvres de Lagrange, t. VI, p. 348.