Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

valeurs de de la même qualité, comme nous l’avons démontré ailleurs [Mémoires de Berlin pour l’année 1767, page 194[1]], d’où il faut conclure que le nombre est le seul qui puisse satisfaire à la question.

J’avoue, au resté, qu’on peut résoudre le Problème précédent avec plus de facilité par le simple tâtonnement ; car, dès qu’on est parvenu à l’équation

il n’y aura qu’à essayer pour tous les nombres entiers dont les carrés multipliés par ne surpasseront pas c’est-à-dire tous les nombres

Il en est de même de toutes les équations où est un nombre négatif ; car, dès qu’on est arrivé à l’équation

ou, en faisant


il est clair que les valeurs satisfaisantes de , s’il y en a, ne pourront se trouver que parmi les nombres Aussi n’ai-je donné des méthodes particulières, pour le cas de négatif, que parce que ces méthodes ont une liaison intime avec celles qui concernent le cas de positif, et que toutes ces méthodes, étant ainsi rapprochées les unes des autres, peuvent se prêter un jour mutuel et acquérir un plus grand degré d’évidence.

Exemple II.

81. Donnons maintenant quelques Exemples pour le cas de positif, et soit proposé de trouver tous les nombres entiers qu’on pourra prendre pour en sorte que la quantité radicale

devienne rationnelle.

  1. Œuvres de Lagrange, t. II, p. 377.