Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/25

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car, puisque on aura (no 10)

or, comme et sont des quantités (no 3), il est clair que cette équation ne pourra subsister, à moins que et ne soient de même signe ; donc, puisque et sont les valeurs entières approchées de et ces nombres et devront être aussi de même signe ; mais la fraction doit être de même signe que à cause que est un nombre entier, et une fraction donc et seront des quantités de même signe ; par conséquent sera une quantité positive. Or on a donc, multipliant par on aura donc, étant une quantité positive, il est clair que sera donc

De là on voit que, s’il arrive que dans la série il se trouve un terme qui soit moindre que le précédent, le terme suivant sera nécessairement plus grand ; de sorte qu’en mettant à part ces termes plus petits la série ne laissera pas d’aller en augmentant.

Au reste on pourra toujours éviter, si l’on veut, cet inconvénient, soit en prenant les nombres tous positifs, soit en les prenant tous différents de l’unité, ce qui est toujours possible.

On fera les mêmes raisonnements par rapport à la série dans laquelle on a pareillement

d’où l’on déduira des conclusions semblables aux précédentes.

12. Maintenant, si l’on multiplie en croix les termes des fractions voisines dans la série on trouvera