Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/347

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

17. Enfin la même équation trouvée ci-dessus,

donne, en changeant en et en

Substituant cette valeur de dans la même équation, on a

savoir

substituons pour sa valeur tirée de l’équation (B), en changeant en et en divisons ensuite par et multiplions par on aura

savoir

(D)

18. Cette formule est, comme l’on voit, tout à fait analogue à la formule (A) du no 14, d’où nous sommes partis ; les angles ont pris la place des côtés et réciproquement ; et les cosinus sont devenus négatifs, les sinus demeurant positifs, ce qui indique que les côtés sont devenus les suppléments à deux droits des angles, et les angles les suppléments à deux droits des côtés. Ainsi toutes les formules qui résultent de la formule (A) seront vraies aussi, en y faisant ces mêmes changements.

Il résulte de là cette propriété connue des triangles sphériques, que tout triangle sphérique peut être changé en un autre dont les côtés et les angles soient respectivement suppléments des angles et des côtés du premier ; et l’on sait que ce nouveau triangle, qu’on nomme supplémentaire, est celui qui est formé sur la sphère par les trois pôles des arcs