Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/420

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4. Nous désignerons toujours, dans la suite, les valeurs vraies ou apparentes des mêmes quantités par les mêmes lettres, sans trait ou marquées d’un trait ; de sorte que les mêmes formules qu’on trouvera pour les valeurs vraies pourront être appliquées sur-le-champ aux valeurs apparentes, en ne faisant que marquer toutes les lettres d’un trait.

Ainsi, comme nous avons désigné par les trois coordonnées rectangles du lieu vrai de l’astre, seront les coordonnées de son lieu apparent ; de sorte qu’on aura

De plus, ayant appelé la longitude vraie, la latitude vraie de l’astre, et sa distance vraie au centre de la Terre, on nommera la longitude apparente, la latitude apparente et la distance apparente du même astre pour un observateur placé au centre de la Terre, qui y verrait cet astre de la même manière que le voit l’observateurplacé sur sa surface, et l’on aura, comme dans le no 2,

Par ces formules on pourra déterminer, si l’on veut, les valeurs apparentes par les vraies aussitôt qu’on connaîtra les valeurs des coordonnées du lieu de l’observateur.

5. Soient le rayon de la Terre qui répond au lieu de l’observateur, l’angle que ce rayon fait avec le plan de l’écliptique dans l’hémisphère boréal, et l’angle que la projection du même rayon sur ce plan fait avec la ligne de l’équinoxe du printemps du côté de l’orient ; il est visible qu’on aura

Or il n’est pas difficile de voir que le point du cercle de l’écliptique où tombe la projection du rayon est celui qu’on appelle en Astronomie le nonagésime ; donc l’angle sera égal à la longitude du nonagésime pour le lieu donné, et l’angle sera la distance du nonagésime