Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/430

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Ces formules pourront donc être d’usage lorsque la parallaxe de l’astre sera nulle, comme cela a lieu pour les étoiles fixes, ou du moins lorsqu’elle sera si petite qu’on croira pouvoir la négliger c’est le cas du Soleil dans un grand nombre d’occasions. Mais, quand on voudra tenir compte également des parallaxes des deux astres, il faudra chercher leur distance angulaire sans supposer que l’un d’eux soit au point C’est ce que nous allons faire dans le numéro suivant.

15. Soient donc deux astres et dont on cherche la distance angulaire vue du centre de la sphère.

Soient pour le premier de ces astres l’abscisse l’ordonnée comme plus haut ; et pour le second, soient de même l’abscisse l’ordonnée on aura la distance la distance et la distance Or l’angle que l’on cherche est celui qui est formé au centre de la sphère par les deux rayons menés de ce centre aux points et et il est visible que ces rayons sont et c’est-à-dire et

L’angle dont il s’agit est donc celui qui est compris entre les deux côtés et d’un triangle rectiligne dont le troisième côté est ou Donc, nommant cet angle, on aura, par la propriété connue des triangles rectilignes,

c’est-à-dire

d’où l’on tire

Or la quantité qui est sous le signe, dans le numérateur de cette formule, se réduit facilement à donc,