Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/472

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2. Soient, dans une observation quelconque, la longitude géocentrique de la comète, sa latitude géocentrique supposée boréale (on prendra l’angle négatif lorsque la latitude sera australe), la longitude du Soleil, et la distance du Soleil à la Terre ces quatre quantités sont connues et doivent être prises pour les données du Problème.

Qu’on nomme maintenant les trois coordonnées rectangles qui déterminent le lieu apparent ou géocentrique de la comète, étant l’abscisse prise depuis le centre de la Terre et parallèle à la ligne de l’équinoxe du printemps, l’ordonnée perpendiculaire à dans le plan de l’écliptique, et la seconde ordonnée perpendiculaire au plan même de l’écliptique ; on aura, par la Trigonométrie, en désignant par la distance inconnue de la comète à la Terre,

et, si l’on nomme de plus et l’abscisse et l’ordonnée du lieu du Soleil, on aura de même

Enfin, si l’on nomme les coordonnées rectangles du lieu héliocentrique de la comète, c’est-à-dire l’abscisse prise depuis le centre du Soleil, et parallèle à la ligne de l’équinoxe du printemps, l’ordonnée perpendiculaire à dans le plan de l’écliptique, et l’ordonnée perpendiculaire au plan même de l’écliptique, en sorte que les lignes soient respectivement parallèles aux lignes il est aisé de comprendre que l’on aura

donc

3. Soient maintenant la longitude du nœud ascendant de l’orbite de la comète, et l’inclinaison du plan de cette orbite sur le plan de