Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/485

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que je l’ai fait voir dans mes recherches sur ce sujet (Mémoires de 1778)[1] ; de sorte qu’il semble que le septième degré soit une limite au-dessous de laquelle il ne soit pas possible de rabaisser le Problème dont il s’agit, de quelque façon qu’on l’envisage. Au reste, quoique la méthode de ce Mémoire demande aussi des observations fort proches, il est cependant facile de se convaincre qu’elle est beaucoup plus sûre que celle des Recherches citées, puisqu’on y considère le mouvement de la comète dans trois parties de l’orbite, à la vérité infiniment petites ou regardées comme telles, mais en même temps fort différentes l’une de l’autre, au lieu que, dans l’autre méthode, on ne détermine l’orbite que d’après deux parties infiniment petites et consécutives, ou, ce qui revient au même, d’après une seule portion infiniment petite de l’orbite.


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  1. Œuvres de Lagrange, t. IV, p. 439.