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l’écliptique due à ces planètes de

ce qui donne, pour la diminution totale en vertu de leur action réunie,

VI.

M. de Lalande, dans un autre endroit de ces Mémoires, remarque ensuite que la détermination de la masse de Vénus dépend de la supposition que le volume de cette planète ne soit qu’un tiers de celui de la Terre, supposition démentie par le passage de 1761 ; il fait voir que les observations de ce passage donnent (en faisant la parallaxe du Soleil de ) pour le diamètre de Vénus exprimé en parties de celui de la Terre, et de là pour son volume, celui de la Terre étant or l’hypothèse de M. Euler sur les densités donne, pour celle de Vénus, en faisant celle de la Terre de sorte que, en multipliant le volume par la densité il vient, à très-peu près, pour la masse de Vénus. Ainsi, comme les mouvements des nœuds et la diminution de l’obliquité de l’écliptique qui en résulte sont proportionnels aux masses qui les produisent, il faut augmenter dans le rapport de à la diminution séculaire trouvée ci-dessus en vertu de l’action de Vénus, ce qui la réduira à ainsi il faudra ajouter à la diminution totale de l’excès de sur c’est-à-dire moyennant quoi on aura pour la diminution séculaire de l’obliquité de l’écliptique, dans l’hypothèse que la masse de Vénus soit égale à celle de la Terre, la quantité M. de Lalande, dans son Astronomie, donne pour la diminution de l’obliquité de l’écliptique due à Vénus, ce qui supposerait la masse de cette planète De là il conclut la diminution totale de et c’est le résultat qu’il a adopté ensuite dans la Connaissance des Temps.