Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/526

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par les suivants

ce qui donnera ceux-ci

qui exprimerontdonc la diminution séculaire de l’obliquité de l’écliptique due à chacune de ces planètes ; en sorte que la diminution totale sera de à très-peu près comme nous l’avons trouvé, et, si l’on remarque encore que nous avons négligé dans notre calcul l’action de Mercure comme trop petite et trop incertaine, il faudra, pour faire une comparaison exacte des résultats précédents avec les nôtres, retrancher de la quantité la diminution due à Mercure, savoir le reste sera ce qui s’accorde parfaitement avec le résultat de notre calcul.

X.

Après avoir montré l’accord de nos résultats avec ceux que M. de Lalande aurait dû trouver s’il avait employé, ainsi que nous l’avons fait, ses propres déterminations des masses des planètes, il est à propos d’examiner aussi les changements que ces résultats devraient éprouver si l’on changeait les valeurs des masses de Vénus et de Mars, sur lesquelles il y a encore beaucoup d’incertitude.

Supposons, en général, que la masse de Vénus doive être augmentée dans la raison de et celle de Mars dans la raison de il faudra, dans les calculs de notre Mémoire[1], multiplier par les nombres et par les nombres et refaire en conséquence toute la suite des calculs d’après les valeurs qu’on voudra donner à et mais si, au lieu de formules générales telles que celles que nous avons trouvées, on veut se contenter de formules approchées qui n’aient lieu, à la vérité, que pendant un temps limité, mais qui soient cependant suffisantes pour tout le temps durant

  1. Œuvres de Lagrange, t. VI, p. 647.