Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/93

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la place de tous les nombres entiers, tant positifs que négatifs, renfermés entre ces deux limites et on en trouvera nécessairement un qui satisfera à cette équation ; et l’on trouvera de même une valeur satisfaisante de parmi les nombres entiers positifs ou négatifs, contenus entre les limites et et

Ainsi l’on pourra par ce moyen trouver une première solution de la proposée, après quoi on aura toutes les autres par les formules ci-dessus.

43. Mais si l’on ne veut pas employer la méthode de tâtonnement que nous venons de proposer, et qui serait souvent très-laborieuse, on pourra faire usage de celle qui est exposée dans le Chapitre Ier du Traité précédent, et qui est très-simple et très-directe, ou bien on pourra s’y prendre de la manière suivante.

On remarquera :

1o Que, si les nombres et ne sont pas premiers entre eux, l’équation ne pourra subsister en nombres entiers, à moins que le nombre donné ne soit divisible par la plus grande commune mesure de et de sorte qu’en supposant la division faite lorsqu’elle a lieu, et désignant les quotients par on aura à résoudre l’équation

et seront premiers entre eux.

2o Que, si l’on peut trouver des valeurs de et de qui satisfassent à l’équation

on pourra résoudre l’équation précédente ; car il est visible qu’en multipliant ces valeurs par on aura des valeurs qui satisferônt à l’équation

c’est-à-dire qu’on aura.