CHAPITRE II
L’ENSEIGNEMENT
Au point de vue administratif, les Facultés étaient unies entre elles par une étroite solidarité ou, si l’on veut, par une commune subordination au Collège des docteurs en droit. Rien de pareil en ce qui concerne l’enseignement. Ici nulle coordination entre les chaires ou les cours. Sauf la Faculté de théologie et celle des arts ou de philosophie, qui se complètent l’une l’autre et se prêtent un mutuel appui, les divers corps universitaires sont séparés par autant de cloisons étanches, qui ne permettent aucune communication. Ni vues communes, ni direction générale. Chaque Faculté se développe ou languit au hasard des circonstances, sous des influences qu’on ne cherche ni à prévoir, ni à combattre. L’Université ne forme pas un ensemble dont les diverses parties restent solidaires entre elles ; ses organes sont juxtaposés, mais indépendants. Considérée sous cet aspect, elle se peint elle-même dans le programme de ses cours, qu’elle publie chaque année : les