Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/113

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

richesses, il avait débuté auprès de ma femme par faire briller son or à ses yeux ; mais celle-ci en le repoussant avec mépris, n’avait fait qu’augmenter son amour. S’appercevant qu’il avait employé un mauvais moyen de séduction, il changea de batterie, et se décida à jouer le sentiment. Cette seconde tentative ne lui ayant pas plus réussi que la première, cet être immoral, irrité par les obstacles, jura de sacrifier tout à sa passion. Sophie pour s’en débarrasser s’était vue forcée de me charger du soin de le mettre à la porte, et dans la vivacité, bien excusable en pareil cas, je le fis d’une manière un peu violente, sans réfléchir que cet homme possédait notre