Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/10

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tence, comme nous le verrons plus loin. Georges fut le nom que l’on me donna alors, si je me suis avisé depuis, de le changer, pour en prendre un plus noble et plus relevé, qu’on ne m’accuse pas aujourd’hui d’imposture, ce sont les circonstances qui m’ont forcé de me débaptiser ; mais je prie mon lecteur de croire que je n’eus jamais un orgueil déplacé, et que si je suis en contradiction avec mon parain, c’est moins par amour-propre que par prudence, et d’ailleurs n’est-on pas obligé fort souvent de céder à la nécessité ?

À l’âge de sept ans, je perdis ma mère nourrice, la bonne et tendre Marianne : je dis tendre,