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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/116

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ment, nous réussîmes à nous soustraire à toutes les perquisitions ; nous étions consignés à toutes les portes, il s’agissait de tromper la vigilance des sentinelles ; ce fut sous des habits de paysan que nous parvînmes à sortir de la ville. La vieille avait procuré à Sophie un habillement de laitière, et afin de rendre son déguisement plus complet, elle lui fit avoir un âne, muni de son bât, et de ses paniers ; moi de mon côté, j’étais vraiment méconnaissable, je m’étais affublé d’une grosse veste de laine bleue et d’un vieux chapeau tout percé ; un grand pantalon de toile couvert de pièces acheva mon déguisement ; avec une pioche sur l’épaule, je