Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/136

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tous ces mercenaires, l’instrument dont ils se servent pour corriger la fortune. Ils lui achètent, à vil prix, le travail de plusieurs années, et encore pour la plupart font-ils de ses productions un commerce frauduleux, qu’ils achèvent de déshonorer par leur mauvaise foi, leur turpitude et leur ignorance.

Cependant l’indigence me menaçait de trop près pour faire le difficile, et je me décidai à supporter tous les désagrémens et toutes les humiliations que je devais nécessairement attendre dans la nouvelle carrière que je venais d’embrasser. L’embarras consistait à choisir un genre lucratif et dont le succès fût assuré. Celui du roman me parut