Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/160

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rigoureux ; je me trompais, il n’en fut que plus sévère.

Enfin les membres du conseil prirent des sièges, se rangèrent en cercle et se disposèrent à m’entendre. Ils eurent beaucoup de peines à observer un moment de silence ; ils étaient composés de jeunes étourdis qui pirouettaient avec grâce, et débitaient des fadaises le plus joliment du monde ; on y remarquait des actrices agaçantes, à l’œil lascif, et du reste fort indifférentes sur les beautés qui allaient frapper leurs oreilles. Dépêchons-nous, disait l’une, ma femme-de-chambre est malade, et je ne saurais rester long-temps. Je dois aller dîner au bois de Bou-