Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/161

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logne, disait sa compagne, et je n’ai pas de temps à perdre. Toutes paraissaient pressées, et toutes se retardaient elles-mêmes par leur babil continuel. J’enrageais, je suais d’impatience, et j’étais sur le point de leur tourner le dos, lorsque le régisseur parvint à se faire entendre ; il réclama d’une voix de Stentor un profond silence. Chacun lui obéit pour un moment, et l’on m’invita à commencer.

Je déroulai mon cahier avec un air d’assurance, et après m’être composé de mon mieux, je commençai la lecture intéressante qui devait forcer ces ignorans personnages à reconnaître ma supériorité. Lorsque je touchais à des endroits