Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/162

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faibles, je glissais dessus avec légèreté et promptitude, afin d’éviter les observations judicieuses ; mais lorsque j’en étais aux passages qui me plaisaient de préférence, j’élevais la voix insensiblement, et j’appuyais avec force sur ceux qui devaient frapper mon auditoire. Je parvins à un morceau que je supposais sublime, et devoir produire un effet immanquable ; je redoublai de chaleur et de véhémence par progression, et tout d’un coup je m’arrêtai sous le prétexte de tirer mon mouchoir de ma poche, autant pour donner aux spectateurs la facilité de m’adresser leurs complimens, que pour voir la sensation que produisait sur eux mon plus