Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/20

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due sur toute sa personne, étaient les moindres avantages que l’on eût à remarquer dans l’aimable Sophie ; outre un esprit cultivé, elle possédait un fond de tendresse et de sensibilité bien funeste, puisque ce fut lui qui donna lieu à tous les malheurs qui m’accablèrent par la suite.

Pendant les premiers temps de son retour au château, je sentis, d’une manière bien pénible, la distance qui nous séparait, et souvent je rougissais de l’état d’obscurité dans lequel le sort semblait m’avoir condamné. Faut-il, me disais-je en moi-même, que je ne sois que Firmin, fils de Thomassin et jockey de Monseigneur ! si