Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/46

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remplissent vos momens et charment vos loisirs… — Je vois avec peine que vous me jugez mal ; souvent un hommage tacite a plus de prix à mes yeux que les fades complimens des jeunes étourdis qui m’obsèdent depuis quelque temps. — Quoi, Mademoiselle, vous ne seriez pas sensible aux vœux de l’aimable Dallainval !… — Dallainval est aimable, j’en conviens, mais il ne saurait toucher mon cœur, il n’est plus en mon pouvoir de reconnaître son amour… — Un autre plus heureux, sans doute, sera-t-il parvenu à plaire… — Je ne saurais en disconvenir, ajouta l’ai-